La maladie de Charcot

Comment la maladie de Charcot nous montre les limites de la recherche scientifique ?

Efficacité des recherches ?

La recherche de traitements pour les maladies rares passe forcément par le biais de la recherche scientifique. Or, celle-ci est par essence un mécanisme qui prend du temps, notamment par le protocole des études, la vérification des résultats par des reproductions mais aussi et surtout par le coût qu’elle engendre. De ce fait, la recherche scientifique s’oppose un peu malgré tout à l’urgence demandée par les maladies traitées.

Et, même s’il s’est écoulé plus d’un siècle depuis que le docteur Charcot ai avancé la toute première description complète de la SLA en 1874, il n’existe toujours pas de remède à celle-ci au jour d’aujourd’hui, bien que sa progression soit à la hausse.

En effet, la prévalence de cette maladie (nombre de personnes atteintes dans une population à un moment donné) est estimée à 1 malade sur 25 000 personnes. En France, plus de 800 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. La maladie touchant de plus en plus de personnes, de nombreux chercheurs commencent à s’y intéresser et à s’y consacrer.

Mais, si les recherches ont plus avancé ces dix dernières années qu’au cours du siècle dernier, bien que l’on ait aujourd’hui accès à de nombreuses ressources et moyens inimaginables à l’époque, la recherche scientifique peine à progresser dans l’obtention d’un traitement et ce, malgré ses progrès incontestables.

Lou GEHRIG, joueur de baseball américain, est mort le 2 juin 1941 de la SLA. Aux Etats-Unis, la maladie de Charcot est appelée maladie de Lou Gehrig, en hommage au célèbre joueur.

Lou GEHRIG, joueur de baseball américain, est mort le 2 juin 1941 de la SLA. Aux Etats-Unis, la maladie de Charcot est appelée maladie de Lou Gehrig, en hommage au célèbre joueur.

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